Déjà 10 ans…

Lentement mais sûrement…

…je me sens poussé par une volonté de bouger, je reviens progressivement m’installer devant l’écran pour composer mes délires à partager avec le plus grand nombre d’entre vous et cela me ravit. Après ces quelques jours de retrait forcé, cette assignation à résidence devient de plus en plus lourde au bénéfice d’un état qui devient de plus en plus léger…Traduisez: « j’ai envie de m’évader »

Lorsque j’aurai enfin le rein beau,

Je reprendrai mes écrits sur ce bateau,

Ivre de destinations lointaines en fuyant,

Les idées bourgeoises et libertaires,

D’un monde, qui,  de plus en plus se perd…

JR …(merci AR)

Lundi donc je recevrai d’autres soins qui me libéreront de ce carcan lourd a porter. Je vais retrouver ma mobilité, mon besoin d’évasion, ma volonté de bouger… n’ayant jamais perdu celle de penser…

Et vous, qu’avez-vous fait durant ce temps, je ne vous ai pas oubliés. Je n’avais simplement plus la force de vous suivre. aujourd’hui, je peux et j’ai même envie de vous dire:

<<Bienvenue à bord…>>

🙂

Qui m’a « piqué » les petites….

…fioles accrochées à cette potence et qui savaient si bien me soulager?

La douleur cette nuit est si intense que seuls mes doigts et mes yeux restent valides…

Sur une échelle de 1 à 10…je dirai 9.5

Combien de fois ai-je entendu cette formule durant cet internement forcé, mais là au moins, il y avait des possibilités!

<<Reste cool JR ça va passer>>

…à cet instant je n’ai que cette solution et quelques comprimés à faire fondre dans l’eau pour me rendre un brin de mobilité.

Lundi je retourne voir les blouses blanches pour un contrôle, si je suis encore dans cet état, je redeviendrai pensionnaire…

Aie, ouille et j’en passe…

Allo maman bobooooooooo

En sommeil….

Si j’avais su cela avant…

…je pense que j’aurais craqué!

Navarin d’agneau aux saveurs d’automne

Ingrédients (pour 6 personnes)

– 1, 8 kg d’agneau (collier, épaule) en gros morceaux
– 3 gros oignons
– 5 oignons botte
– 5 belles carottes
– 5 gousses d’ail
– 50 cl de vin rouge
– 50 g de giroles (ou pleurotes)
– bouquet garni : thym, sauge, romarin
– 1/2 bouquet de persil plat
– piment d’Espelette
– 45 g de beurre
– 1 cs d’huile
– herbes de votre jardin : sarriette, cerfeuil, estragon

Pommes farcies :
– 6 pommes reinettes ou gala
– 200 g de raisin (noir et blanc mélangés)

– 200 g de girolles ou pleurotes
– 60 g de noix
– quelques brins de chaque herbe : estragon, cerfeuil, persil, ciboulette
– 20 cl de jus de pommes

 

Préparation:
Pelez 2 gousses d’ail et coupez-les en trois lamelles, glissez-les dans les entailles que vous aurez faites avec la pointe d’un couteau au cœur de la viande.
Chauffez une grande cocotte en fonte, versez l’huile et la moitié du beurre et faites dorer la viande sur toutes ses faces.
Coupez les verts des oignons botte et tranchez-les grossièrement à main levée (en plume, comme dit Michel). Remplacez la viande par les oignons.
Pelez les carottes et coupez-les en bâtonnets. Incorporez-les dans la cocotte avec les oignons, ajoutez le persil ciselé. Remuez et laissez fondre. Ajoutez la viande et une pincée de piment d’Espelette. Salez, ajoutez le bouquet garni (thym, sauge, romarin), ajoutez une poignée de pleurotes, arrosez de vin rouge, portez à frémissement. Laissez mijoter 2 heures. Préparez les pommes farcies: dans une poêle, faites revenir au beurre les pleurotes et les giroles. Salez et poivrez. Coupez un chapeau au 2/3 des pommes puis évidez-les au maximum avec une cuillère. Attention à ne pas entamer la peau. Réservez la chair.
Coupez les grains de raisins en deux et épépinez-les. Avec un grand couteau, hachez finement les raisins, les champignons, les noix, le persil, le cerfeuil et la ciboulette. Farcissez les pommes, déposez-les  bien serrées dans un plat, déposez les chapeaux à côté des pommes, versez le jus de pommes dans le fond et faites cuire à 180° 30 minutes.

Bravo Michel!!! 🙂

Sus au scrupulus…

Du latin scrupulus qui signifie « petite pierre pointue »

Au sens figuré « sentiment d’inquiétude, embarras, souci ».

Durant ces dernières semaines j’ai eu encore l’occasion de saisir pleinement le sens de ce mot dans le bon sens du terme.  Je l’ai compris depuis bien longtemps, comment pouvoir avancer si les arriérés ne sont pas gérés, si les épaules fatiguent sous le poids. Il faut intervenir à la base, se donner les moyens d’alléger la charge.

Tout simplement « comme enlever le caillou pointu, ou scrupulus, de sa chaussure! »

Ne pas craindre de stationner, voir faire un pas en arrière , mais pour mieux bondir ensuite et beaucoup plus légèrement!

Pendant les longues heures de réflexion imposée de cette semaine lourde d’événements et même de douleurs dépassant l’entendement, j’ai renforcé mon jugement.

J’ai rencontré des personnes importantes pour la suite, pour ma suite… Bien sûr avec une implication personnelle obligatoire.

Et puis, après des échanges riches dans les domaines explorés, comprendre qu’il n’est pas nécessaire et même contre-indiqué d’avancer sans regarder aussi sur les côtés, élargir notre champ de vision et remarquer qu’alors rien ne nous échappe.

Tout n’est pas tout blanc ou tout noir, celui qui ne voit pas la nuance avancera bien imprudemment au risque de « patauger ».

J’étais parti pour raison particulièrement graves et je reviens aujourd’hui pour des causes bien plus légères, vous me manquiez, j’ai beaucoup pensé à vous, certains m’ont accompagné depuis le début et ça m’a fait du bien….

La partie n’est pas finie et j’espère la gagner pour partager la récompense…

🙂